Angkor
Je ne dormirai pas de la nuit mais on s'en fou. A 4heures je suis forcément réveillée et impatiente, on monte tous dans les deux tuktuk qui nous attendent, on fait un stop récupérer ma copine andreanne et hop direction ANGKOR. Après avoir acheté le passe on arrive devant Angkor Vat, le soleil commence à se lever pour nous dévoiler son magnifique spectacle sur l'une des merveilles du monde. On admire pendant près d'une heure puis démarre la visite. C'est immense, parfaitement parfait, tout est aligné les fresques sont d'une précision à couper le souffle, c'est beau!
Quelques infos : Angkor Vat ou Angkor Wat ប្រាសាទអង្គរវត្ត(« Prasat Angkor Vat ») est le plus grand des temples du complexe monumental d'Angkor au Cambodge. Il fut construit par Suryavarman II au début du xiie siècle en tant que « temple d'État » et capitale. Temple le mieux préservé d'Angkor, l'une des plus grandes villes médiévales du monde, il est le seul à être resté un important centre religieux depuis sa fondation, initialement hindou et dédié à Vishnou, puis, bouddhiste.
Le temple est l'archétype du style classique de l'architecture khmère. Il est devenu le symbole du Cambodge et figure sur son drapeau national. Il est le principal lieu touristique du pays.
Angkor Vat combine deux bases de l'architecture khmère pour les temples : le côté temple-montagne et le côté temple à galeries. Il est conçu pour représenter le mont Meru, la maison des dieux dans la mythologie hindoue.
À l'intérieur d'une douve et d'un mur externe de 3,6 km de longueur se trouvent trois galeries rectangulaires, chacune construite l'une à l'intérieur de l'autre. Au centre du temple se dressent des tours en quinconce. Contrairement à la plupart des temples d'Angkor, Angkor Vat est orienté vers l'ouest, probablement parce qu'il est orienté vers Vishnou.
Le temple est admiré pour la grandeur et l'harmonie de son architecture et les nombreux bas-reliefs qui ornent ses murs. Sa beauté et sa taille sont telles que beaucoup le considèrent comme la huitième merveille du monde. Il donne également des indices sur l'important système hydraulique d'Angkor. Il est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
On se perd alors dans Angkor vat durant un peu plus de 2heures et c'est pleins d'étoiles dans les yeux que l'on rejoins notre ami tuktuk.
On se dirige par la suite vers la porte sud de Angkor Thom : Angkor Thom est la cité royale construite par Jayavarman VII (qui régna probablement de 1181 à 1220), roi bouddhiste de l'Empire khmer, à la fin du xiie siècle et au début du xiiie siècle, après la conquête et la destruction d'Angkor par les Chams. Son nom actuel, Angkor Thom, signifie « la grande cité » ; son nom sanskrit était Mahānagara. Elle est le témoin de la grandeur de l'empire. La cité royale a la forme d'un carré, d'environ trois kilomètres de côté, entouré d'un remparthaut de 8 mètres bordé par des douves. Au milieu de chacun des quatre murs de l'enceinte se trouve une porte monumentale, ornée d'immenses visages d'un des quatre Grand Rois du panthéon hindouiste et de la représentation d'Indra chevauchant sonéléphant tricéphale.
Ces quatre portes sont reliées par deux voies perpendiculaires qui se rejoignent au centre de l'enceinte où se situe le Bayon. Une cinquième porte, la porte de la Victoire, se situe un peu au nord de la porte du mur Est (la porte de la Mort). Elle permettait d'accéder à la Terrasse des éléphants du Palais Royal,
par une route pavée probablement destinée à accueillir les défilés victorieux. Cette porte est dans l'alignement du centre du bārāy oriental, marqué par le Mebon.
À chaque porte correspond une chaussée qui franchit les douves. Celle de la porte Sud est gardée de chaque côté par 54 personnage (yakṣa) qui tiennent le serpent fabuleux, le nâga montant la garde devant les quatre grands rois.
Selon une autre interprétation, cette chaussée (comme les quatre autres à l'origine) est bordé d'un côté par des génies bienfaisants (les deva) et de l'autre par les démons (asura) qui tirent ensemble sur Vâsuki le roi des Nagas lors du Barattage de la mer de lait.
Nous admirons cette magnifique porte à visage qui nous laisse bouche bée ! Les soldats de part et d'autre sont encore en assez bon état malgré que les khmer rouge est coupés certaine de leur tête. Et les trois visages en haut de la porte principales sont époustouflant.
Nous arrivons par la suite à Bayon (et là le visage vue quelques minutes avant semble ridicule). Pleines de Tours à 4 visages se dressent devant nous. D'après la légende Bayon représenterait le reflet de la terre. Je le trouve spectaculaire! Les pières sont simplement magnifiques !
Info: Le Bayon (ou Bayuan) est le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom, capitale des souverains khmers au début du xiiie siècle. Il est situé à l'intersection des routes Nord-Sud et Est-Ouest.
C'est le dernier des « temples-montagnes » du site d'Angkor, bâti par Jayavarman VII, restaurateur de la puissance du royaume khmer d'Angkor après l'invasion des Chams.
Sa décoration est d'une exceptionnelle richesse, à l'apogée de l'art bouddhique mahāyāna, elle est comme corsetée dans un périmètre extrêmement réduit d'environ 150 m de côté pour l'enceinte extérieure. Ce fantastique monument, avec ses tours à visages, fut dédié par le souverain au Bouddha dont il diffusa la doctrine.
Après avoir fini la visite de Bayon, nous nous baladons dans l'immense Angkor Thom, où nous decouvrons plusieurs temples mélangé à la nature, c'est juste tellement beau !
Puis vers 10h nous allons retrouver notre tuktuk direction l'un des temple que je rêve de voir depuis toujours: Ta Prohm
Comme les autres temples khmers, Ta Prohm est inclus dans une enceinte de grande dimension (1 km sur 700 m soit environ60 ha) dont les portes (une à chaque point cardinal) sont ornées d'une tour à quatre visages d'un style proche de celles d'Angkor Thom. Il est constitué au total 5 enceintes.
Une fois franchie le gopura de la 5e enceinte, une longue allée tracée dans la forêt conduit à une terrasse cruciforme, franchissant les douves. Cette terrasse, chaotique, est envahie par de grands arbres au tronc blanc argenté, appelés fromagers, dont les longues racines ondoyantes déforment le dallage de grès.
Passé la porte de la 4e enceinte, on débouche sur une cour (40 m par 55 m), bordée de murs de latérite
On atteint ensuite une nouvelle enceinte par une longue allée dallée de grès conduisant au gopura d'où part un préau bordé de piliers. Traversant le gopura ouest de cette 3e enceinte, on se trouve dans une deuxième cour où d'immenses arbres s'agrippent par leurs racines à des tours isolées et se posent sur les murs, dont certains ont cédé sous le poids. On reste ébahi devant le taille des racines qui sont soutenues par de gros morceaux de ferraille. On pénètre ensuite dans un petit cloître également surmonté d'immenses arbres. On peut y voir des frontons sculptés, notamment sur le côté ouest du sanctuaire cruciforme central, couronné d'arbres gigantesques. C'est magnifique ! La nature à totalement reprit ces droits, elle encercle, chevauche, soulève, ne fais qu'un avec la roche. Je suis totalement conquise!
On se glisse ensuite entre deux petits édifices et on se trouve alors en présence d'un grand bâtiment rectangulaire, construit en grès. De nombreux éboulis, formés principalement par les blocs de la toiture écroulée, obstruent en grande partie l'édifice.
Plusieurs linteaux de portes encore en place montrent de beaux reliefs d'Apsara laissant supposer que l’on se trouve en présence d'une « salle des danseuses ».
Vers l'est, une grande terrasse en grès, surélevée prolonge le gopura que l'on vient de traverser.
À l'intérieur de cette enceinte devaient se trouver de nombreux édifices monastiques dont seul subsiste aujourd'hui un gîte d'étape près de l'entrée Est de la deuxième enceinte. Celle-ci, entourée de douves d'environ 25 mde large, délimite l'espace carré d'environ250 m de côté du temple proprement dit.
Le sanctuaire central, très dépouillé, occupe le milieu de la cour. On le traverse et on arrive dans la courette sud.
Aussitôt passé le gopura ouest de la première enceinte, on voit sur la gauche un énormetetrameles nudiflora, juché tel une pieuvre sur le toit de la galerie et qui semble l’écraser de son poids colossal. Mais les énormes racines de l'arbre, en forme de mains, plongeant verticalement vers le sol et se répandant ensuite aux alentours, semblent vouloir servir de supports pour soulager la toiture oppressée.
L'entrelacs des racines et des murs, l'alternance des arbres et des pierres en fait l'un des sites les plus photographiés d'Angkor.
C'est définitivement magnifique !
Je reste ébloui pendant un moment, marchant lentement, touchant pierre et tronc une petit fille me rejoint. Une cambodgienne, elle doit avoir 6ans. Elle décide de m'accompagner pour le reste de ma visite. Nous dansons ensembles, faisons quelques photos, je lui offres un de mes ballons qui sont soigneusement rangés dans mon sac. On joue ensemble pendant un moment jusqu'à ce qu'elle n'avance plus dans ma direction comme bloqué par une porte invisible. Je fais demi tour pour lui dire au revoir et lui laisse un vieux chapeau que j'avais récupérer pour qu'elle puisse un peu se protéger la tête. Toute fière j'ai le droit à un super au revoir et je retourne doucement au tuktuk.
Nous attendons les autres pendants près d'une heure. Nous faisons alors connaissance avec un super groupe d'enfant! Ils connaissent les bases de douze langues, (qu'ils ont appris seul) on leur apprends du coup des nouveaux mots, il nous en apprenne en échange, on chante frère et Jacques et des chansons khmer et pour les remercier de ce magnifique moment de partage nous leur achetons quelques buibui qu'ils vendent. C'est très heureux que tous s'agitent pour nous dire au revoir quand notre tuktuk démarre... (J'ai décidément très hâte de commencer à enseigner).
Nous finirons notre journée dans la ville de Siem reap, je dis au revoir à ma nouvelle copine andreanne qui part demain pour la Thaïlande et nous nous retrouvons tous le soir pour partager notre repas, oeuf de croco, riz et soupe!