Champasak
jeudi 10 mars 2016
C'est le départ de l'île, nous prenons un bateau vers 11 h, pleins de nostalgie et d'étoiles dans les yeux nous disons au revoir à Don Kone et nous dirigeons vers la terre ferme. Une fois arrivées nous tentons de prendre un bus pour Champasak mais c'est pas gagné on nous trimballe dans tous les sens, celui là, non pas celui là, attendez ici, puis finalement non làbas etc... mais "popenian" comme on dit ici, on s'assoit et patiente tranquillement ("Popenian" signifiant pas de problèmes, mot d'ordre au Laos). Finalement on se retrouve au fonds d'un mini bus pour 2h de route, secouées dans tous les sens une fois de plus (ça facilite la digestion) ! Une fois descendues du bus, il fait très très chaud, la chaleur nous assomme, mais nous devons prendre le bateau pour rejoindre Champasak car le mékong nous sépare . Finalement nous décidons d'aller sur l' île de Don Daeng, en face de Champasak car on en avait entendu parler (Mais qu'elle bonne idée !!) Le bateau nous dépose toutes les deux sur la pointe de l'île, 1km de plage nous sépare des premières habitations. Il est 14h, il doit faire au bas mot 40 degrés, nous avons le ventre vide, nous portons les sacs (n'oublions pas qu'il reste dans mon chargement des brosses à dents, des dentifrices et des livres pour enfants en anglais) et nous devons traverser ce kilomètre de sable brulant comme jamais (l'épreuve du siècle quoi !!!) Une fois arrivées devant la première habitation (rouge comme des tomates) on pense avoir trouvé des bungalows en location, super soulagées mais personne à l'horizon... Nous commençons à traverser le village et demandons une homestay (et là BIM L'ERREUR ! Non, nous on cherchait une guest house avec un brin de confort, de quoi pouvoir se laver !!!!!) Nous nous retrouvons au pied d'une maison, chez une famille à 7 euros la nuit avec le lit dans le salon... impossible de communiquer. Nous n'avons rien contre le très sommaire mais ça ne correspondait pas à l'envie et aux besoins imposés par dame nature du moment, finalement et par chance nous trouverons un Lao qui parle anglais et lui demandons d'expliquer à la famille que nous irons sur Champasak comme prévu à la base ! Nous trouvons, encore par chance, un habitant qui veut bien nous amener sur Champasak, le trajet nous aura coûté au final un peu cher ! Les deux jours suivants je les passerai couchée ... les "fresh spring rolls" parfois ne sont pas très fresh (rouleaux de printemps)... aille aille aille le mal de ventre ! Mais j'ai pu quand même trouver un peu de force pour visiter le Wat Phu, temple khmer du Laos, et me faire pouponner par ma maman et la masseuse du Spa d'à côté (Chouette!!!).