Amed... mon coup de coeur
Vendredi 18/12
Le lendemain nous voulions nous rendre à Amed un autre village de pêcheur à 50km de là. La route fût assez longue, la pluie a débarqué et ne nous a pas lâchés de la journée. C'est tant bien que mal que nous sommes arrivés totalement trempés à Amed ! Une fois enfin sur place, nous n'avions pas réservé d'hôtel mais juste cherché deux trois adresses sur internet. Et c'est comme deux débiles que nous avons tourné en rond sous la pluie pendant plus d'une heure pour trouver le meilleur hôtel au meilleur prix. Finalement nous avons trouvé un endroit trop mignon avec eau chaude (super rare), un immense lit et vue sur une petite piscine et la mer pour 180 000 roupies à deux (12 Euros), parfait ! Le soir nous avons eu notre première frayeur, impossible de démarrer le scooter.. On s'est dit qu'il avait du prendre l'eau avec la pluie on s'en est passés pour la soirée, après un super repas pour 4 euros par tête nous nous sommes fait des amis et nous avons passé la fin de soirée dans un bar magnifique avec du sable à l'intérieur pour danser, tout en bambou, des bons musiciens et plein de gens supers chouettes, le top ! (et ils nous ont d'ailleurs appris que le scooter ne marchait sûrement pas car la deuxième béquille n'était pas totalement repliée et qu'il y a un connecteur dedans- BINGO ils avaient raison !) C'est vers 4 heures du matin que nous nous sommes endormis très contents de notre soirée. Le lendemain c'était trop tard le virus Amed nous avait piqué, nous ne voulions plus partir, entre superbe hôtel pas cher, plage de sable noir, piscine, bonne bouffe pas chère, locaux supers agréables, peu de touristes (juste assez pour se faire des nouveaux amis tous les soirs), plongée masque et tuba dans des endroits magnifiques remplis de coraux, poissons exotiques et bars musicaux tous les soirs...
On est totalement sous le charme.
J'ai d'ailleurs pu faire une petite donation en échange de bracelets à l'école du village pour que les enfants s'achètent des livres pour étudier le français car ils ne vivent que grâce aux touristes, c'est donc nécessaire pour eux d'apprendre différentes langues. Ils parlaient très bien anglais et un début de français, ca nous a bluffés.
Au final nous avons passé 5 jours à Amed, mais quel endroit magique ! Le quitter fût tellement difficile c'est un pile où face qui nous a obligé à partir car sinon nous serions sûrement encore restés un moment...